Addis-Abeba — La CUA, la CEA et le PAM ont organisé conjointement une Réunion du groupe d'experts et un forum politique sur la réduction du « retard de croissance infantile » les 9 et 10 novembre 2017.
L'objectif de la réunion était de faire le bilan des résultats du Coût de la faim en Afrique (COHA), d'identifier les leçons apprises, de partager les expériences, de délibérer sur les défis de l'intégration de la nutrition dans le budget national et de planifier la voie à suivre pour les stratégies et politiques de la nutrition pour parvenir au développement durable en Afrique.
Le rapport des études du COHA entreprises dans 12 pays, à savoir le Burkina Faso, le Tchad, la République Démocratique du Congo, l'Égypte, l'Éthiopie, le Lesotho, le Malawi, le Madagascar, le Mozambique, le Rwanda, le Swaziland et l'Ouganda, a également été lancé. Le rapport montre que les pays perdent des sommes considérables chaque année en raison de la sous-nutrition infantile causée par des coûts accrus des soins de santé et des coûts associés en raison des charges supplémentaires pesant sur le système éducatif et de la baisse de productivité de la main-d'œuvre. Cela va de 4,5% du PIB en RDC à 14,5% à Madagascar.
« L'étude du COHA a attiré l'attention sur le retard de croissance infantile en Afrique, les décideurs doivent donc agir. Cela ne devrait pas être une activité habituelle car des actions devront être mises en place. La réunion offre l'occasion d'examiner le paysage politique dans différents pays, déclare Mme Thokozile Ruzvidzo, Directrice de la Division de la politique de développement social de la CEA. Elle souligne également que « les attentes concernent la mise en place d'un plaidoyer politique fort et des interventions mieux intégrées sur le retard de croissance infantile ».
« La réduction du retard de croissance est une préoccupation des chefs d'État et de gouvernement africains qui ont noté les résultats de l'étude sur le Coût de la faim lors de leur sommet de Malabo en 2014 et ont appelé à agir pour ramener le retard de croissance et l'insuffisance pondérale infantiles à 10% et 5% respectivement des niveaux actuels », indique le Dr Laila B. Lokosang, Conseillère du PDDAA, Sécurité alimentaire et nutritionnelle, CUA.
« Les conclusions des rapports d'étude devraient susciter l'attention et l'action nécessaires de la part de nos gouvernements pour aider à réaliser les priorités mondiales et continentales énoncées dans l'Agenda 2030 et l'Agenda 2063 », fait savoir Mme Wanja Kaaria, Directrice adjointe du PAM.
Les résultats et les recommandations de la réunion seront utiles aux États membres dans la mise en œuvre de la Stratégie régionale africaine pour la nutrition (2016-2025) et, plus encore, dans la réalisation des cibles des Objectifs de développement durable et de l'Agenda 2063.
Le rapport de la COHA est dirigé par la Commission de l'Union africaine (CUA), en partenariat avec les gouvernements africains, l'Agence de planification et de coordination du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (APCN) avec le soutien de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) et la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes.
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Priscilla Wanjiru, PAM / Addis Ababa, Courriel : priscilla.wanjiru@wfp.org Tel: +251-967-001-929, Web: www.wfp.org
Site Internet : www.costofhungerafrica.com
Publié conjointement par la CEA et la CUA