Afrique de l'Ouest: 1304 personnes formées par le programme YALI dont 51% de femmes

22 Novembre 2017

Le programme Young African Leaders Initiative (Yali) a formé 1304 jeunes en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le directeur général du Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (Cesag) l’a fait savoir à l’occasion de la cérémonie de clôture de la 8ème session, le vendredi 18 novembre 2017 à Dakar. Selon Boubacar Baidari, ce lot qui clôture la première phase du projet compte 663 femmes constituant 51% des participants.

Fruit d’un partenariat entre le Gouvernement américain, le secteur privé, les institutions de formation et les Gouvernements des pays hôtes, le Programme Young African Leaders Initiative (Yali) a atteint une vitesse de croisière en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le Centre Régional de Leadership (Crl) YALL Afrique de l’Ouest qui est basé à Dakar et qui a en charge de sa mise en œuvre a déjà réalisé huit session de formation au profit de plus de 1304 jeunes dont 663 femme (avec 50% de femmes) sélectionnés dans trois filières : « Business and Entrepreneurship », « Civic Leadership » et « Public Management ».

Lors de la cérémonie de clôture de la 8ème session de formation, tenue le vendredi 18 novembre 2017 à Dakar, le coordonnateur du YALI, M. Omar Touré a souligné que ces jeunes constituent des réseaux dans leurs pays et réalisent des projets pour impacter positivement sur leurs communautés.

Le directeur général du CESAG, M. Boubacar Baidari juge ce programme utile, nécessaire et pertinent pour l’Afrique. « Aujourd’hui, notre seule espoir c’est la jeunesse africaine et non les ressources naturelles ». C’est ainsi que lors de cette 8ème session, a-t-il confié, « les participants ont été sélectionnés sur la base de la pertinence de leurs projets à travers lesquels ils ont pu identifier des problèmes africains ».

Ce qui cadre avec l’objectif du programme dont le but est de soutenir les jeunes leaders africains dans leurs efforts visant à stimuler la croissance et la prospérité, à renforcer la gouvernance démocratique et à améliorer la paix et la sécurité sur le continent africain.

Mis en œuvre par le Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion et ses partenaires SYNAPSE et WARC, la huitième session du programme de formation a réuni pendant cinq (5) semaines à Dakar cent (100) participants représentant seize (16) pays africains.

A en croire, M. Baidari, ces participants ont renforcé leurs compétences en leadership dans les domaines de l’entrepreneuriat, de l’engagement citoyen et de la gestion des administrations publiques.

M. Onanga Mamadou Ndiaye, ambassadeur du Gabon à Dakar, pour sa part, qualifie le programme YALI de grand rendez-vous du donner et du recevoir entre des jeunes venus d’horizons divers.

D’après lui, au terme de leur formation, il est du devoir des autorités publiques de les accompagner sous diverses formes et de les encourager à poursuivre dans la réflexion pour relancer la machine au bénéficie de toute l’Afrique.

Le 1er Conseiller de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal, Mme Martina Boustani Speech,a rappelé que le programme YALI  a été conçu pour fournir aux jeunes les ressources, la formation et les réseaux dont ils ont besoin pour devenir la prochaine génération de leaders dans tous les domaines : société civile, affaires et pouvoirs publics.

A son avis, « ces liens, ces partenariats et ces amitiés forgent une entendent qui rapproche les Africains, les Américains et les peuples du monde entier ».

Les portes du centre ouvertes à neuf autres pays

La première phase du programme YALI a vécu. Les défis sont encore énormes au moment où le projet envisage la formation de huit mille (8000) jeunes à l’horizon 2019.

Le coordonnateur du YALI à Dakar, M. Omar Touré avance que la deuxième phase du projet sera abordée à partir de janvier avec l’ouverture du Centre à neuf autres pays francophones d’Afrique du sud et de l’Est. Il s’agit de Madagascar, Ile Maurice, Burundi, entre autres.

« Nous allons aussi faire de sorte que les participants lusophones puissent aller dans le centre qui se trouve à Maputo pour toucher le maximum de jeunes dans cette zone ».

D’après M. Touré, il s’agit aussi d’ancrer le projet Yali dans les différents pays pour faire en sorte que les gouvernements, les secteurs privés, les organisations de la société civile s’approprient davantage le YALI.

Mais, a-t-il précisé, c’est aussi, faire en sorte que YALI fonctionne de  lui-même à travers des programmes innovants, la diversité des bailleurs mais aussi des ressources propres qui seront développées.

Tous les ambassadeurs des 16 pays sont impliqués. Les jeunes comment à développer des relations avec les ministères sectoriels pour qu’ils réalisent des projets en commun.

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