Après Londres, Abidjan et Cape Town, le cabinet KAIZENE pose ses baluchons à Dakar. Sa conférence annuelle est prévue les 14 et 15 décembre 2017 dans la capitale sénégalaise. Cette année, cette plateforme d'échanges convoque la réflexion sur le secteur des BTP et infrastructures avec pour thème : La croissance économique face aux enjeux infrastructurels en Afrique.
La conférence des BTP et Infrastructures que le cabinet KAIZENE a prévu de tenir du 14 au 15 décembre prochain à Dakar attend 250 participants qui viennent de huit pays dont les Etats-Unis, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, la France et éventuellement le Cap-Vert.
La directrice générale de KAIZENE, assure que le thème « La croissance économique face aux enjeux infrastructurels en Afrique » est une occasion de montrer les belles réalisations enregistrées dans le secteur et en faire des modèles pour le reste du continent.
Mme Lynda Aphing Kouassi qui faisait face à la presse sénégalaise, ce mercredi 29 novembre à l'ambassade de Côte d'Ivoire à Dakar, assure que l'objectif de cette conférence est d'échanger sur tout ce qui est défi, challenge, solutions et beaux exemples infrastructurels pour pouvoir s'assurer qu'on trouve des solutions pour le développement et la croissance africaine.
Cette conférence annuelle se veut une plateforme constructive pour le développement de l'Afrique. C'est ainsi qu'elle bénéficie de l'accompagnement des ministères sénégalais en charge des infrastructures et de la promotion des investissements, de l'Agence de promotion de l'investissement et des grands travaux (Apix), du patronat sénégalais, du Plan Sénégal Emergent (Pse) et des partenaires privés.
Si l'année dernière les organisateurs avaient mis l'accent sur l'électricité pour cette présente édition, ils ont jeté leur dévolu sur les BTP et les infrastructures. Deux problématiques importantes pour l'Afrique traduisant ainsi leur appartenance aux cinq points clés sur lesquels travaillent les organismes internationaux tels que la Banque africaine de développement (Bad) et la Banque Mondiale.
Cette étape de Dakar qui sera co-organisée avec le Groupe AllAfrica Global Media, éditrice de www.allafrica.com, offre l'occasion pour les organisateurs de mettre en vitrine les infrastructures réalisées ces dernières au Sénégal. C'est à l'image du Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad), l'Aéroport International Blaise Diagne (Aibd), l'autoroute à péage… De belles infrastructures qui, selon Mme Kouassi, inspirent et servent de modèle pour la jeunesse africaine.
Pour elle, « si l'Afrique arrive à réaliser elle-même des infrastructures innovantes, de qualité et qui sont adaptées aux attentes des populations, elle peut espérer enfin atteindre sa croissance et son émergence attendue ».
Le secteur privé interpelé
La conférence annuelle de KAIZENE est désormais enregistrée dans l'agenda des rencontres internationales. Une rencontre qui, selon l'organisatrice traduit la volonté d'un cabinet africain qui croit à l'émergence et qui de ne veut pas tout attendre des Etats et des institutions internationales. « Le privé a un grand rôle à jouer dans la marche de l'émergence de l'Afrique », estime Mme Kouassi.
A travers notre conférence, fait-elle croire, « nous ajoutons notre petite pierre à la construction de l'Afrique en mettant les partenaires, les institutions, les banques, les privés, les Pme ensemble pour pouvoir s'assurer que les infrastructures et les BTP peuvent aider à atteindre notre croissance individuelle et collective ».
Dans ce cas, estime-t-elle, il faut développer la collaboration et une compétition saine et gagnante qui donne aux acteurs un envie de gagner.
Spécialisé dans le renforcement des capacités des entreprises publiques et privées, le cabinet KAIZENE qui est à sa quatrième conférence annuelle dit travailler à mettre les acteurs ensemble sur une plateforme pour pouvoir discuter librement et atteindre les objectifs de développement.
D'après Lynda Aphing Kouassi, les éditions précédentes ont permis à des entreprises africaines d'établir des rapports de collaboration. Trois contrats ont d'ailleurs été signés dans ce sens pour des partages de connaissance dans le secteur de l'énergie solaire en Afrique du Sud.