« Les conclusions et les recommandations qui en résulteront seront évidemment examinées, traitées au plus haut niveau et le plus rapidement possible », rassure le secrétaire général adjoint des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix.
L'assassinat, dans la nuit du 7 au 8 décembre, de quatorze Casques bleus tanzaniens de la Monusco suite à une attaque attribuée aux rebelles ougandais musulmans des Allied defence force (ADF) à Semuliki (Nord-Kivu), continue de préoccuper l'instance onusienne. Plus que jamais, elle est déterminée à tirer cette affaire au clair à travers une enquête approfondie qui pourrait aboutir à la mainmise des commanditaires afin qu'ils répondent de leurs actes devant la justice. Ceci est la réponse onusienne à la demande des autorités tanzaniennes. Ces dernières attendent des Nations unies une sérieuse implication dans ce dossier, via l'ouverture d'une enquête transparente, internationale et urgente afin d'honorer la mémoire des disparus. « Ce crime odieux ne restera pas impuni », n'arrête pas de marteler le secrétaire général adjoint des Nations unies, chargé des opérations de maintien de la paix.
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