La diplomate américaine aux Nations unies a tenu à rappeler au chef de l'État congolais qu'il doit quitter le pouvoir au plus tard cette année comme il s'y était engagé.
A la suite du Conseil de sécurité de l'ONU, de la Belgique, de la France et d'autres Etats qui ont exprimé leur indignation contre la répression violente des fidèles catholiques le 31 décembre dernier, alors qu'ils revendiquaient l'application intégrale de l'accord de la Saint-Sylvestre, l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU a joint sa voix à celles qui se sont déjà exprimées en ne ménageant guère les forces de sécurité congolaises. Dans un communiqué publié le 9 janvier à New York, Nikki Haley n'est pas allée par le dos de la cuillère pour stigmatiser le rôle peu flatteur joué, lors de ces événements, par les forces de sécurité du gouvernement.
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