*L'histoire de la marche du 31 décembre 2017 continue à alimenter la saga politique en RD. Congo. On dirait qu'on a du mal à tourner la page et à regarder vers d'autres horizons. Mais, puisque telle est la réalité, il y a lieu de s'y appesantir. Hier, en effet, la CENCO est revenue à la charge pour donner sa version des faits sur tout ce qui se raconte autour des déclarations du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa, de la laïcité de l'Etat, de la position de l'église catholique face aux derniers événements survenus en marge de la marche du 31 décembre 2017.
Tout en dénonçant ce qu'elle appelle "diabolisation" ourdie contre le Cardinal, la CENCO lui réitère, toutefois, son soutien. Elle en appelle, en outre, au respect des droits aux manifestations pacifiques, à la liberté de culte garantie par la Constitution de la République, en son article 26 et, au respect et considération dus aux autorités ecclésiastiques. La CENCO dénonce également toute tentative de division de l'Episcopat congolais à des fins politiciennes et prévient qu'elle ne peut pas être dédoublée, comme cela arrive, très souvent, avec des partis politiques. Donc, "les Evêques membres de la CENCO restent solidaires les uns des autres dans une communion effective et affective", indique-t-on, dans la déclaration, ci-dessous.
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