Comme l'on s'y attendait, c'est à un autre « bloody Sunday » qu'on a assisté hier, 21 janvier 2018, en République démocratique du Congo (RDC), trois semaines exactement après les tueries perpétrées le dimanche 31 décembre 2017 par les alguazils à la gâchette facile et à la solde de Joseph Kabila Kabengué, suite à la manifestation qu'avait organisée le clergé catholique contre le maintien au pouvoir du président congolais.
Hier, c'est sous l'égide du Collectif des laïcs catholiques que des Congolais de Kinshasa et des autres provinces ont battu le pavé pour exiger du locataire du Palais de marbre, une déclaration sans ambiguïté sur sa décision irrévocable de ne plus rempiler à la tête de ce pays-continent, conformément à l'accord dit de la Saint-sylvestre arraché in extremis le 31 décembre 2016 par le Cardinal Laurent Monsengwo et les siens.
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