Le 27 janvier 2018, le camp militaire de Soumpi, du nom de cette localité située dans la région de Tombouctou, a été attaqué par des hommes armés non encore identifiés, faisant quatorze morts. Peu avant, soit le 25 janvier dernier, vingt-six civils maliens et burkinabè dont des femmes et des enfants, avaient péri dans une autre attaque. Leur véhicule, en provenance du Burkina Faso, qui se rendait au marché de Boni, en territoire malien, a sauté sur une mine.
Toutes ces attaques n'ont pas encore été revendiquées, mais tous les regards sont tournés vers les terroristes qui écument la zone ; car, comme le dit l'adage, « qui peut déféquer dans le champ du roi, si ce n'est le ver de terre ? » Et c'est peu dire ! Car, au Mali, les attaques se suivent et se ressemblent. En effet, quand ce ne sont pas des restaurants qui sont attaqués, ce sont des camps militaires qui sont pris pour cibles par les malfaiteurs des temps modernes qui, après le septentrion, sont en train de mettre également sous coupe réglée le centre du Mali. Pendant ce temps, la force conjointe du G5 Sahel annoncée à grands renforts de publicité, tarde à voir le jour. C'est à se demander si ces nouvelles attaques n'ont pas été perpétrées pour narguer les dirigeants de la sous-région qui passent leur temps à louvoyer .
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