En pleine crise de résultats et de confiance, l'EST, emmenée par l'éternel revenant Khaled Ben Yahia (il a entraîné l'EST en 1997, 2005, et 2014), n'est pas dans une bonne passe, et son déplacement en Mauritanie pour jouer le premier tour n'est pas exempt de danger. Mais après deux entraîneurs limogés, Benzarti et Kebaïer, et avec un effectif contesté largement par le public (essentiellement le compartiment défensif), l'EST est-elle en mesure de réaliser son rêve le plus cher, un 3e titre africain dans l'épreuve fétiche ?
Ceux qui pensent que la crise actuelle va compromettre les chances continentales espérantistes se trompent. A l'EST, la gestion des crises est différente des autres clubs. Beaucoup de réactivité, et une communication intense, avec un «lobbying» médiatique qui permet d'atténuer les effets de la crise. Ben Yahia, quant à lui, est un ex-joueur emblématique qui connaît bien le Parc B et la pression de ce public. C'est aussi un joueur qui a accompagné l'émergence de l'EST en coupes d'Afrique depuis 1987 (Amarildo et surtout Piechniczek) et qui sait bien ce que représente la victoire en Afrique pour les «Sang et Or».
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