AMETIS, AUGURE, ARMP, Villa Elisabeth... Des affaires - dans les deux sens du terme - qui ne sont pas pour redorer l'image du pouvoir en cette dernière année du mandat présidentiel. Elles pourraient même peser lourd dans la balance des votes au soir du premier ou du second tour (c'est selon) de la prochaine course à la magistrature suprême.
Quoique la décision de la HCC concerne les Zones Economiques Spéciales, elle est applicable sur le fond et les fonds à la société AMETIS qui perçoit les droits de visa aux frontières. Le juge constitutionnel considérant que « les attributions de l'Etat en matière de police administrative et/ou relevant des fonctions régaliennes de l'Etat ne peuvent pas être déléguées ». Force est toutefois de constater que la société privée en question continue de collecter les euros sans qu'ils soient, croit-on savoir, reversés jusqu'à présent au fisc, c'est-à-dire dans les caisses de l'Etat.
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