Le ministre des Affaires Etrangères du Botswana était le premier à « dégainer », à visage découvert, et à tirer à balles réelles sur Kinshasa, coupable à ses yeux d'entretenir l'agenda caché des prolongations à répétition du second et dernier mandat du Chef de l'Etat congolais, Joseph Kabila.
Le chef de la diplomatie botswanaise n'avait pas mis des gants pour demander, dans un communiqué daté du mardi 26 février, à la communauté internationale d'accentuer les pressions sur Kinshasa pour amener les hommes au pouvoir à rendre le tablier dans le plus bref délai. Le résultat attendu de ces pressions devrait être l'organisation des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales au plus tard le 23 décembre 2018, afin de permettre au peuple congolais de retrouver la voie de la démocratie et de refonder réellement un Etat de droit.
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