Le marché sous régional du management vient de s'enrichir de neuf nouveaux Docteurs en business et administration (Dba). C'est le fruit d'un partenariat entre le Business Science Institute et le Centre africain d'études supérieurs en gestion (Cesag) qui en compte désormais dix, en plus d'un premier doctorat soutenu dans un passé récent. Les nouveaux docteurs ont reçu leur diplôme, le vendredi 09 mars lors d'une cérémonie tenue dans l'enceinte de l'école.
Le système de management de la région ouest africaine qui est à la recherche de solutions durables vient de s'enrichir de pistes de solutions face aux problématiques de développement.
Les neuf cadres africains qui ont obtenu leur Diplôme en Business et Administration (Dba), le vendredi 9 mars au CESAG, ont planché sur des sujets aussi importants que diversifiés.
Ces docteurs que cette école internationale de commerce vient de mettre sur le marché ont proposé des solutions liées, entre autres, à la décentration qui s'avère être l'une des batailles que l'Afrique cherche à gagner.
A cela s'ajoutent l'e-publicité et les médias classiques, le business modèle des PME évoluant dans la filière mangue au Burkina Faso, la pratique de la Gestion en ressources humaine (Grh) au Sénégal, la pérennité des établissements privés d'enseignement supérieur au Mali.
Ces nouveaux docteurs n'ont pas occulté des sujets relatifs au rôle de la gouvernance dans le système de management des risques : cas d'une banque malienne, le rôle de l'environnement et du profil du manager sur la performance des marchés naissants de l'intérim et des TIC au Sénégal.
Une kyrielle de problématiques qui témoigne, selon le Directeur général du CESAG, M. Boubacar Baidari, du caractère très professionnel du DBA ou Executive Doctorate in Business Administration, par rapport au doctorat classique.
Selon lui, les sujets traités sont proches des préoccupations du terrain car les dix docteurs que compte le CESAG sont des professionnels de haut niveau qui ont travaillé, pendant des années, sur les problèmes de management auxquels sont confrontés nos pays.
Des cadres africains qui ont pris du recul pour trouver comment résoudre autrement ces problèmes de management notés en Afrique.
Il faut préciser que cette cérémonie de remise de diplômes intervient à la suite de soutenances qui ont eu lieu les 26, 27 et 28 septembre 2017 à Luxembourg. Une séance pendant laquelle neuf des 17 soutenances proviennent du CESAG.
Ce qui sonne comme une prouesse et témoigne de la capacité de cette école de commerce à rivaliser avec les grandes institutions d'enseignement sur le plan international.
L'arrivée de ce groupe restreint de docteurs répond à une demande internationale, non satisfaite, de cadres titulaires d'un MBA (ou d'un diplôme équivalent) et d'une expérience professionnelle riche, souhaitant valoriser leur expérience professionnelle par la préparation d'un travail écrit, de qualité, validé sous la forme d'un Executive Doctorate in Business Administration.
L'occasion était ainsi donnée au ministre délégué chargé du réseau ferroviaire, M. Abdou Ndéné Sall d'inviter les sortants du CESAG, à développer le sens de l'entreprise, de toujours se confronter à eux-mêmes, d'être dans une démarche d'identification de problématiques et de recherche de solutions optimales.
Selon lui, l'Afrique d'aujourd'hui est ainsi arrivée au prix de gros efforts consentis par les générations précédentes, à se doter de ressources humaines de qualité capables de gérer de façon optimale le destin du continent.
M. Sall considère que le développement de l'Afrique passe, certainement, par une gestion intelligente de ses ressources naturelles par des ressources humaines africaines de qualité formées dans de grandes écoles comme le CESAG.
A son avis, les formations des écoles de commerce s'adapteront, à tous les métiers et postes issus des plans de développement et qui ne demandent qu'à être occupés par des cadres africains.