Les dix millions d'expatriés égyptiens ont commencé, ce vendredi 16 mars 2018 et pour trois jours, à voter dans le cadre de l'élection présidentielle. Ils doivent choisir, dix jours avant les électeurs d'Egypte, entre le président Abdel Fattah al-Sissi et Moussa Mostafa Moussa, chef d'un minuscule parti et inconnu il y a un mois encore. L'occasion pour beaucoup d'internautes d'exercer l'humour ancestral des Egyptiens.
Du temps des pharaons, les Egyptiens se moquaient déjà du pouvoir. On a retrouvé des graffitis dans des recoins perdus de tombes où des ouvriers se moquaient du « riche et puissant » défunt. Aujourd'hui, les réseaux sociaux ont pris la relève des gravures sur pierre. Et quelle meilleure occasion qu'une élection présidentielle complètement déséquilibrée pour exercer le sarcasme ?
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