Le 19 mars dernier, j'ai organisé au Radisson Blu une cérémonie de dédicace de mon ouvrage intitulé : « Le Roman historique de la Conférence nationale ». Pour certains participants à cette cérémonie qui n'avaient pas lu le livre, le titre posait problème.
Une polémique frivole s'est installée autour de l'expression « roman historique » qui s'inscrit pourtant dans la lignée de Villehardouin, Commynes ou Michelet. Cet ouvrage aurait pu s'appeler : Chronique de la Conférence nationale souveraine. J'ai choisi de prendre les chemins de traverse. L'échange ou le débat, pour être utile, doit être fécond, rationnel et cohérent. Ce qui n'a pas toujours été le cas. L'occasion était belle, pour certains orateurs, de mettre en exergue leur propre contribution à la tenue de la Conférence nationale souveraine. Ego quand tu nous tiens ! Dès lors, l'exigence du débat dépassionné s'efface lorsque la mauvaise foi et la passion règnent en maîtresses absolues.
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