Le président Kenyatta a fait hier la première adresse à la nation de son second et dernier mandat. Il a fait le bilan de son action, mais il est également revenu sur sa réconciliation avec l'opposant Raïla Odinga scellée le 9 mars. On attend toujours que leur accord se mette concrètement en place. En attendant, devant les deux chambres du Parlement réunies, le chef de l'Etat a demandé aux leaders de changer leur façon de faire de la politique. Et il a même demandé pardon pour le « tort » qu'il aurait éventuellement causé.
« Si nous ne mettons pas fin à une compétition politique sans limite, ce sera la fin du Kenya, a déclaré Uhuru Kenyatta. Nous avons échoué à remplir notre devoir et à préserver l'unité du pays. Nous devons réparer le mal qui a été fait. Et s'il y a quoi que ce soit que j'ai pu dire l'an dernier qui vous a blessé, si j'ai abîmé l'unité de ce pays d'une quelconque manière, je vous demande de me pardonner, et de vous joindre à moi pour corriger ce tort. »
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