Un monde qui nous dépasse
Pourquoi la civilisation universelle s'est-elle scindée en deux depuis plusieurs siècles : un monde qui explore, invente, industrialise, produit et commercialise ; et un monde assoupi, dépendant, qui n'est bon qu'à consommer ce que produisent les autres ? L'auteur, qui s'interroge ainsi, a manifestement l'ambition de donner l'exemple aux Arabes qu'il engage à méditer, évaluer leurs sociétés et révéler les vérités alors qu'ils évoluent, selon lui, en pleine psychose ; d'un côté une réalité dramatique douloureuse, et de l'autre des richesses abondantes de toutes sortes. Une psychose qui a installé, à demeure, une culture viciée faite d'élucubrations, de sorcellerie, de trahisons, de mort... de plus en plus éloignée de la philosophie essentielle du Coran et de plus en plus ouverte sur les comportements les plus torturés. Dans l'intervalle, les Arabes ont perdu leur identité et se trouvent totalement errants dans un monde qui les dépasse, au propre et au figuré.
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