Le Burkina Faso s'est soumis pour la troisième fois à l'Examen périodique universel, le lundi 7 mai 2018 devant le groupe de travail du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève. A l'occasion, 85 Etats ont émis des questions ou des recommandations en vue d'une amélioration de la situation des droits de l'Homme dans le pays.
Après l'exposé liminaire de la situation des droits humains au Burkina Faso, faite par le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux, Bessolé René BAGORO au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, des représentants de 85 pays se sont prononcés. Entre autres, le Royaume Uni, à la suite d'autres Etats, s'est préoccupé des Koglwéogo, les qualifiant de milices. En réponse, le porte-parole de la délégation a précisé que les Koglwéogo ne sont pas des milices mais plutôt des initiatives locales de sécurité émanant des populations locales elles-mêmes,
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