Aux Comores, l'ancien président Ahmed Abdallah Sambi s'est vu remettre une assignation à résidence hier, samedi 19 mai. Des militaires armés ont encerclé son domicile dans la soirée. Les députés et le bureau politique de son parti qui avaient décidé de se réunir chez lui, se retrouvés coincés au domicile de l'ancien chef d'Etat. Les militaires ne laissant entrer ni sortir personne.
« Considérant ses agissements constatés ces derniers jours et en vue de préserver l'ordre et la sécurité publics, M. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est placé en résidence surveillée ». C'est par ces mots et sans plus de précision que la note du ministère de l'Intérieur intime l'ordre à l'ancien chef de l'Etat de ne pas quitter son domicile, sans en introduire au préalable la demande auprès du département de la Sécurité publique.
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