L'Algérie, la Tunisie et l'Egypte ont réitéré lundi soir au terme de la réunion ministérielle tripartite consacrée à la Libye, la nécessité de la mise en oeuvre du plan d'action onusien pour la résolution de la crise libyenne et d'assurer les conditions propices à son accélération, soulignant que "tout retard dans la résolution de la crise ouvrera la voie à davantage d'escalade, de violence, de terrorisme et de conflits".
Dans un communiqué final, ayant sanctionné la réunion ministérielle tripartite (Algérie, Tunisie et Egypte) présidée par le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, à laquelle ont pris part ses homologues égyptien, Sameh Chokri, et tunisien, Khémis Jhenaoui, les ministres ont mis en avant "l'importance de la mise en oeuvre du plan d'action onusien", saluant l'"avancement réalisé" dans ce sens, appelant toutes les parties libyennes dont celles influentes à "davantage de concessions pour mettre l'intérêt national au dessus de toute autres considérations et à réaliser le consensus national pour dépasser l'étape de transition".
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