L'indignation n'est toujours pas retombée au Cameroun, plusieurs jours après la diffusion sur les réseaux sociaux, d'une vidéo insoutenable attribuée à l'armée et où l'on voit des militaires exécuter froidement des femmes et des enfants. Et ce, malgré le fait que le gouvernement a démenti que ces horribles actes aient été commis par l'armée. Cette vidéo n'est la première à choquer: avec la crise sécuritaire dans les régions anglophones, Twitter et Facebook notamment sont devenus les canaux de diffusion de photos et vidéos tout aussi violentes et dégradantes.
Au mois de mai dernier, une vidéo présentant des gendarmes exerçant des violences sur un milicien séparatiste avait déjà fuité sur les réseaux sociaux : on y voyait un homme couché dans la boue, les mains liées dans le dos par des menottes ; un gendarme le frappe sur la plante des pieds avec le côté plat de la lame d'une machette ; un autre gendarme monte sur la tête du supplicié avec ses chaussures militaires.
...