A Madagascar, une nouvelle étape dans la lutte contre le trafic de bois précieux vient d'être franchie. Une chaîne spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose et de bois d'ébène a été mise en place. C'est un signe positif qui satisfait en partie les associations malgaches de défense de l'environnement. Cependant, elles demandent des preuves tangibles de cette lutte. Sur le papier, l'exploitation et l'exportation illégale du bois précieux est passible d'une peine de 20 ans de travaux forcés et d'une amende allant jusqu'à 130 000 euros.
Cela fait trois ans que la mise en place de cette juridiction était attendue. La ministre de la Justice, Noro Vololona Harimisa, nommée il y a un mois, lance donc un signal positif aux associations de défense de l'environnement en instaurant enfin cette chaîne spéciale chargée de lutter contre le trafic de bois précieux.
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