De façon générale, les équipes habituées aux exigences du haut niveau laissent un héritage. Elles ont même un impact sur la tactique. Jouer pour un grand club est très particulier. Les joueurs, l'entraîneur, le président sont constamment observés, analysés, critiqués. Tout risque d'être oublié au moindre faux pas. Dans une petite équipe, tout ce qu'on peut subir passe pour un exploit. Dans une grande équipe, chaque joueur, chaque geste seraient tenus pour responsables et mis sous pression.
Les choses sont en train de bouger dans le continent africain. Les équipes qualifiées de «petites» ont progressé physiquement, mentalement et tactiquement. On n'a pas tout bien fait, mais les qualités mentales sont devenues déterminantes dans les différentes épreuves. Il faut dire que ce ne sont pas les grands joueurs, mais les petits détails qui font les grandes équipes. Cela nécessite autre chose que faire des recrutements au prix fort, engager un entraîneur réputé. Une grande équipe, c'est un tout, l'ensemble des gens qui y travaillent et qui tous voudraient être au top niveau dans leur domaine et poussent le degré d'exigence général au maximum.
...