Des délégués, des représentants, des groupes de la société civile, des agences d'exécution et des intervenants de l'industrie se sont réunis, du 10 au 15 juillet, à Vienne (Autriche), pour le 40e groupe de travail à composition non limitée du Protocole de Montréal. Cette réunion annuelle était une occasion cruciale pour les délibérations multilatérales éclairées par des évaluations scientifiques dans les mois précédant la 30e réunion des Parties en novembre, qui sert d'organe de décision officiel au Protocole.
Avec plus de 140 délégations nationales présentes, les représentants se sont réunis dans le contexte d'un défi urgent à plus de 30 ans de récupération de l'ozone. Abordant les rapports d'une augmentation persistante des émissions de CFC-11 appauvrissant la couche d'ozone, Tina Birmpili, secrétaire exécutive du Secrétariat de l'ozone de l'ONU Environnement, a ouvert la réunion en rappelant que le monde se tourne maintenant vers le Protocole pour obtenir des réponses. « C'est dans ces moments que les mécanismes de la communauté internationale sont plus précieux que jamais », a-t-elle déclaré. « Nous ne pouvons pas relâcher notre vigilance une seconde, nous ne pouvons pas laisser cela sans réponse. Toute consommation illégale et production de CFC-11 exige une action décisive ».
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