Pour des engagements non respectés, des réformes administratives initiées sans tenir compte des populations et des infrastructures qui nécessitent le déguerpissement de certains quartiers, les populations ont pris l'habitude de se défendre face à ce qu'elles conçoivent comme une forfaiture ou une mise à l'écart. De Diass en passant par Kounoune et la Cité Keur Yarakh de Bel Air, des collectifs se sont formés pour une dénonciation de situations issues de l'installation d'infrastructures ou d'une réforme administrative.
Amedine Gaye et Amadou Toumbou ont été tués en octobre 2011 lors d'affrontements entre les conseillers ruraux, partisans du projet d'octroi de 20 mille hectares des terres et le collectif de défense des terres de Fanaye. En juillet de la même année, Malick Ba est mort à Sangalkam dans des conditions similaires. Il est décédé lors d'une manifestation des jeunes de la Communauté rurale contre le découpage administratif de la localité décidé à l'époque par le régime libéral.
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