Nos chemins se sont croisés une première fois en 1948 : j'avais vingt ans et je venais d'entrer à l'école nationale de la France d'Outre-mer où Senghor enseignait les Langues et Civilisations de l'Afrique. D'entrée de jeu, la fascination joua à plein. Cet homme de stature modeste, au langage retenu dans les échanges ordinaires, laissait paraître, lorsque le propos touchait les œuvres vives de la pensée et du langage, un rayonnement illuminant le masque du visage qui nous captivait, nous, ses jeunes auditeurs.
À n'en pas douter, là se manifestait particulièrement le génie poétique du personnage qui l'emportait alors sur toute autre manifestation de sa présence.
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