Guinée: Morts et criminalité lors des violences post-électorales

communiqué de presse

Des preuves crédibles montrent que les forces de sécurité guinéennes ont eu recours de façon excessive à la force létale et ont adopté d'autres comportements non professionnels lors des violentes manifestations de rue qui se sont déroulées en février et mars 2018, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Aucun membre de la police ou de la gendarmerie n'a été arrêté ou inculpé.

Les élections communales contestées du 4 février et la grève des enseignants du 12 février ont donné lieu à de violents affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants de l'opposition, ainsi qu'entre partisans du gouvernement et de l'opposition. Sept personnes ont été tuées dans la capitale, Conakry, et une pierre lancée par un manifestant a coûté la vie à un gendarme. Les rapports médicaux de cinq hôpitaux examinés par Human Rights Watch indiquent qu'au moins 89 manifestants ou spectateurs ont été blessés lors des échauffourées, dont 22 au minimum par balles. Les forces de l'ordre ont fait état de plus de 80 blessés parmi les policiers et gendarmes, dont un gendarme qui a perdu un œil.

...

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.