Djibouti refuse la décision de justice dans son conflit portuaire avec Dubaï. Le 22 février, Djibouti avait cassé son contrat avec DP World qui gérait une partie du port de Doraleh, une infrastructure cruciale dans la région. L'affaire était allée en justice. Or mardi 31 juillet, la Cour internationale d'arbitrage de Londres a donné raison au géant émirati. La LCIA a déclaré que le contrat restait valide et contraignant. Un coup dur pour Djibouti qui n'a pas l'intention de se laisser faire.
La présidence djiboutienne campe sur ses positions. Elle déclare « ne pas accepter » ce verdict. Selon le pouvoir, le pays « n'a pas participé à la procédure » et la Cour a estimé que « le contrat était supérieur aux lois djiboutiennes ». Pour la présidence, ni sa souveraineté ni les règles de droit international ne sont prises en compte. Pas question donc de laisser DP World revenir à Doraleh.
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