La situation dans laquelle se trouve aujourd'hui le football tunisien montre que la nouvelle vague des dirigeants préfère prendre la tangente. Des responsables parachutés, qui débarquent accidentellement et qui sont connus par un trait distinctif : ils ne disent pas ce qu'ils font et ne font pas ce qu'ils disent...
Il serait bon que ces pseudo-dirigeants acceptent l'idée qu'aucune équipe de football n'est parfaite, qu'il y a de bons, mais aussi de mauvais matches. Que parfois une défaite peut mieux servir qu'une victoire. Les grands hommes, les grands responsables figurent aujourd'hui dans les livres de l'histoire. Que ce soit sur le plan de fiabilité sportive, ou d'ordre structurel, beaucoup de clubs n'ont plus, à cause des agissements de leurs présidents, la même identité, la même adresse. Il n'est pas toujours facile de dégager une logique de raisonnement cohérente et pertinente dans le discours de la nouvelle génération de responsables. Parfois, cela dépasse le cadre purement sportif pour devenir un dépassement, un excès. Ou un caprice? Sans doute.
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