« Et si Kabila nous réservait la surprise du chef !» Tel était le titre de notre éditorial d'hier, consacré à la présidentielle congolaise et qui chutait par ces mots : « ... à moins qu'à l'heure ultime du choix, seul avec sa conscience, il soit visité par la sagesse et habité par la tentation de Venise en nous réservant la surprise du chef. Ce serait le meilleur service qu'il rendrait à la RDC ».
C'est désormais chose faite, et le moins qu'on puisse dire, c'est que nous avons eu le nez creux, autant qu'au lendemain de son traditionnel discours sur l'état de la nation le 19 juillet dernier, quand nous écrivions ceci : « ... mais n'allons pas trop vite en besogne, car qui nous dit qu'il ne nous réserve pas cette surprise du chef qui le ferait sortir par la grande porte, lui qui est entré par effraction dans l'histoire de la RDC et qui risque fort d'être défenestré un jour comme tant d'autres avant lui, s'il s'amuse à jouer le match de trop ».
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