De nombreuses entreprises ont posé leurs problèmes au cours de votre visite de travail. Quelles premières solutions préconisez-vous ?
Je dois noter que la plupart des entreprises qui se sont mobilisées ne fournissent pas un rendement satisfaisant pour plusieurs raisons. Elles ont cité le retard dans les paiements des décomptes, les difficultés climatiques et l'approvisionnement des matériaux. Il faut noter que dans les régions du Nord et de l'Adamaoua, nous n'avons pas de sites d'emprunts de latérite. C'est assez difficile s'agissant des routes en terre. C'est pour cela que nous avons privilégié le recours aux produits stabilisants et des matériaux innovants qui, associés au sol, participent à la stabilisation de l'axe routier donc les magistrats municipaux doivent comprendre cela ainsi que les entreprises. Autre chose que nous avons noté, c'est que les entreprises par leur charge, se sont trop engagées. Il y en a qui ont plusieurs contrats et finalement, sont partagés. Quoi qu'il en soit, s'agissant des routes en terre de l'Adamaoua, j'ai noté une grande satisfaction sur l'axe Ngaoundéré - Febati qui est bien entretenu. Il va falloir maintenant prévenir ce niveau de service en veillant à ce que les barrières de pluies qui y sont fonctionnent convenablement. Les maires doivent y veiller et organiser des séances de drainage pour que les eaux ne stagnent plus sur la chaussée afin que les barrages hydrauliques ne soient plus bouchés. Dans la région du Nord, l'axe routier Garoua-Gashiga-Dembo jusqu'à la limite entre le Nord et l'Extrême Nord est aussi bien entretenu. Nous avons encouragé l'entreprise en considérant que les travaux qu'elle a faits jusque-là peuvent être acceptés comme ceux d'une phase 1. Nous allons capitaliser sa mobilisation en ressources matérielles pour relever le niveau de service de cette route dans une phase 2 qui consistera à l'assainissement des caniveaux et le relèvement de la route encaissée.
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