Et pourtant, le 8 août 2018 en début d'après-midi, il avait lâché le fameux 3ème mandat.
Apparemment, ce n'est pas tout. Car, en dépit de la désignation de Shadary, Luanda, New York et autres milieux de haute influence, y compris les opposants, continuent à l'acculer et à accentuer des pressions de toutes sortes. Et, aujourd'hui, ce n'est ni la simple redynamisation de la CENI, telle que recommandée par l'Accord de la Saint Sylvestre, mais plutôt, la vraie décapitation qui est remise à la surface. Le tout dernier cheveu dans la soupe vient de tomber avec la trouvaille de Cohen qui, remuant dans la plaie alors qu'elle était béante, exige carrément la tête de Nangaa Yobeluo. De l'inclusivité à la crédibilité, la voix du consensus est bien loin de s'ouvrir dans cet environnement sans cesse politiquement crispé. Comment voter, sans se mordre le doigt ? Comment atteindre l'alternance démocratique et pacifique tant recherchée au summum de l'Etat congolais ? Que d'épais brouillards à l'horizon ! Mais, Nangaa rassure que tout ira mieux...
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