La traversée de la rivière Djoué, obstacle naturel pour accéder à Brazzaville en partant de la zone sud, a pendant longtemps été problématique. Le moyen utilisé pendant des siècles a bien sûr été la pirogue, comme pour les membres de la Mission Bel en 1906 qui, partis de Brazzaville, voulurent emprunter la route des caravanes pour rejoindre Loango.
La fréquentation des lieux augmentant et les premiers véhicules à moteur faisant leur apparition - après le temps des premiers explorateurs et des missions préparatoires du tracé du Chemin de fer -, il était difficile de mettre une voiture dans une pirogue ! C'est ainsi qu'on mit en place un bac, guidé par un treuil. Les heureux colons ainsi motorisés étaient en mesure d'explorer le sud de Brazzaville, sans trop se mouiller. Une autre solution fut adoptée: la construction d'un pont en bois. Un enchevêtrement de traverses en bois vit le jour sur le Djoué, facilitant la vie des piétons et permettant, comble du luxe, d'emprunter un ouvrage à deux sens de circulation. Quelques habitations prirent pied sur la rive gauche du Djoué.
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