Cette action s'est traduite par la construction d'une digue : El Kantara qui sépare les deux îles. A priori, l'idée est géniale, mais il se trouve que parfois les aménagements modernes ne sont pas capables de dompter et de dominer la nature. Les manifestations ne peuvent être immédiatement sensibles dans l'immédiat, mais évidentes à long terme.
Au départ, au moment de la construction d'El Kantara, on n'avait pas prévu un passage des eaux marines sous le pont d'El Kantara, ce qui en a résulté que les eaux, se trouvant prisonnières, débordaient sur les terres voisines. Conscients du danger que ça représente et devant l'avancée de la mer, les autorités régionales procédèrent à la construction d'un pont sous-El Kantara, et ce, pour remédier à la situation. Faute d'un mauvais passage du cours d'eau sous le pont d'El Kantara, du fait qu'il est étroit, les eaux marines cherchant des espaces pour se dégager déferlent sur la terre basse. Avec le flux et le reflux, des centaines, sinon des milliers de mètres de terre cultivable sont dévastées et perdues à jamais. Aussi, l'objet de notre article voudrait-il attirer l'attention sur un certain nombre de problèmes posés aujourd'hui par les agressions conscientes et inconscientes commises à l'égard du sol et de l'environnement. Que faire dans de telles circonstances.
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