La Dangerous Drugs Act (DDA) de 2000 contient l'article 56, qui permet à la police de mettre une personne soupçonnée de délit de drogue sous surveillance. Pendant six mois, la police peut surveiller ses lignes téléphoniques, avoir accès à ses données bancaires, mettre son compte bancaire sous surveillance et avoir accès à ses ordinateurs. Le tout, sans qu'une institution quelconque ne puisse refuser en arguant le secret professionnel.
L'article 57 permet, lui, de procéder à l'arrestation d'un suspect sans avoir de mandat si la police est en possession de preuves suffisamment fortes pour démontrer que cette personne a commis ou a l'intention de commettre un délit sous la DDA. Une prérogative qui est utilisée par la police au quotidien, dans le cadre des enquêtes et dans les cas de possession de drogue.
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