Bangui — L'octroi d'une amnistie générale dans le cadre du dialogue politique en République centrafricaine serait incompatible avec l'obligation pour le gouvernement de juger les responsables des graves crimes internationaux devant les mécanismes habilités, selon les cinq organisations suivantes : Amnesty International, Human Rights Watch, la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH), la Ligue Centrafricaine des Droits de l'Homme, et l'Observatoire Centrafricain des Droits de l'Homme.
Un dialogue politique entre l'Union africaine et les groupes armés est prévu le 27 août. Le dialogue vise à aboutir à un accord politique pour mettre un terme aux violences qui persistent. Aucuns des nombreux accords déjà signés depuis 2012 n'ont pu se maintenir, comme en témoignent les violences récentes dans la province Nana-Gribizi près de Mbrès.
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