Afrique de l'Ouest: UNFPA relooke sa communication face aux nouveaux défis

Le Directeur régional de UNFPA, M. Mabingué Ngom (au micro) à l'ouverture de l'atelier sur la gestion des changements de l'organisation, le mardi 28 août 2018
28 Août 2018

Le Directeur régional de UNFPA s'est félicité de la dimension internationale qu'a pris le combat pour la capture du Dividende démographique. Mabingué Ngom l'a fait savoir, ce mardi 28 août à Banjul, à la capitale de la Gambie. C'était lors de la cérémonie officielle  de l'atelier de trois jours en gestion de changement des représentants de l'UNFPA en Afrique de l'Ouest et du Centre, dont les travaux ont débutés depuis le lundi 27 août 2018.

- La capture du Dividende démographique est devenue un mouvement mondial débuté dans la capitale gambienne avec l'initiative Banjul + 10 qui avait marqué l'anniversaire de la Charte Africaine de la jeunesse.

La conviction est du Directeur régional du Fonds des Nations Unies pour la population qui a co-présidé, ce mardi 28 août à Banjul (Gambie) l'ouverture officielle de l'atelier en gestion de changement des représentants de UNFPA en Afrique de l'Ouest et du Centre.

Une dynamique, selon M. Mabingué Ngom, dictée par un changement d'approche dans la manière dont l'organisme onusien doit communiquer pour mieux faire passer ses messages auprès des publics cibles.

Il faut rappeler que le Dividende démographique est décrit par UNFPA comme une hausse de la productivité économique qui se produit lorsque le ratio de la population active par rapport au nombre de personnes à charges s'accroît. Une question que les chefs d'Etat africains ont d'ailleurs intégrée dans la feuille de route de l'Union africaine pour les années à venir.

Ce changement de fusil d'épaule évoqué ce matin à Banjul s'impose dans la mesure où une réforme est en cours au niveau du Système des Nations Unies, des enjeux de mobilisation des ressources, mais aussi des situations humanitaires auxquelles la région doit régulièrement faire face.

Devant cet état de fait, M. Ngom estime le plaidoyer de UNFPA et sa politique de communication doivent changer en délivrant des messages adaptés.

Et, ce qui, d'après lui, passe le renforcement de capacités de ses communicants mais aussi l'ensemble de son personnel.

A cela, M. Ngom y ajoute la nécessité de nouer des partenariats au-delà de l'Afrique de l'Ouest et du Centre à travers un partenariat global avec les gouvernements, la société civile…

« La communication peut nous aider de façon rapide à atteindre les objectifs fixés dans l'Agenda 2030 », dira-t-il.

A travers ce changement d'approche, UNFPA veut réellement contribuer à parfaire le visage de l'Afrique. Un défi qu'elle veut réaliser en prenant en compte plusieurs aléas décisifs pour lui permettre de rester efficace et d'atteindre les trois résultats transformateurs du nouveau plan stratégique 2018-2021 : 0 besoin non satisfait en planification familiale, 0 violence basée sur le genre et 0 décès maternel évitable.

Ce qui fait dire à M. Ngom que la communication est de la responsabilité de tout un chacun et que tout le monde le prenne au sérieux.

Abondant dans le même sens, le ministre de la communication et des Infrastructures de la Gambie, M. Ebrima Sillah, a souligné l'importance d'avoir des données fiables et actualisées pour une bonne planification économique et sociale de nos pays.

Ce qui, à son avis, aide les gouvernants à prendre les bonnes décisions sur des questions comme la démographie qui occupe une place centrale dans le Plan National de Développement de la Gambie que vient de décliner le président Adama Barow.

La Directrice de la communication à la présidence de la République gambienne pour sa part, veut pousser les gouvernements à communiquer sur les questions relatives à la population pour un changement de comportement.

Il faut souligner que l'atelier de trois jours en gestion de changement des représentants de l'UNFPA en Afrique de l'Ouest et du Centre et de la retraite régionale en communication et le plaidoyer qui se poursuivent jusqu'au 30 août à Banjul vont permettre aussi de partager avec les médias l'impact des initiatives de l'UNFPA dans la vie des populations mais aussi dans les transformations présentes et futures en Afrique de l'Ouest et du Centre.

C'est ainsi qu'ils enregistrent la participation des représentants et des points focaux de communication des 23 pays que couvre le bureau régional notamment 14 francophones (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo) ; 5 anglophones (La Gambie, Ghana, Liberia, Nigeria et Sierra Leone) ; 3 lusophones (Cabo Verde, Guinée-Bissau et Sao Tome & Principe) ; et un hispanophone (Guinée Equatoriale).

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