A moins d'un miracle, le schéma tracé est et demeure ficelé. Et, même avec un certificat de détention assorti d'une clause d'annulation en appel de la peine prononcée autrefois en première instance sur cette affaire devenue scabreuse de subornation de témoins, Bemba dont les derniers réglages pourraient intervenir, le 17 septembre prochain, soit à deux jours de la publication des listes définitives de candidats à la Présidentielle et aux législatives nationales du 23 décembre 2018 devrait encore prendre son mal en patience pour découvrir la position de la Cour Constitutionnelle en RD. Congo.
Car, en effet, avant même que les ajustements en cours à la CPI s'achèvent sur un classement sans suite devant chambre préliminaire, ici, au pays, les choses vont très vite et sont traitées à la vitesse de la lune. Déjà, mercredi 29 septembre, la Haute Cour qui, depuis le rejet des candidatures de six présidentiables, cristallise l'attention de toute l'opinion tant nationale qu'internationale, est entrée en action. L'un après l'autre, le dossier sont passés au prisme des dispositions légales et constitutionnelles. Elle en a ainsi pour quelques jours avant, évidemment, de repasser le flambeau à la CENI. S'il n'est pas permis de spéculer sur l'examen en cours, il revient, cependant, à tout analyste de bonne foi d'imaginer ce qui pourrait en résulter.
...