L'ancien président angolais, José Eduardo dos Santos, qui avait déjà passé la main à João Lourenço pour la présidence de la République il y a un an, doit lui céder la tête du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), le parti au pouvoir, lors d'un congrès extraordinaire à Luanda ce samedi 8 septembre. C'est l'épilogue d'une transition que l'ex-chef de l'Etat avait voulue en douceur, mais qui s'est finalement révélée très tendue.
L'Angola s'apprête à tourner définitivement la page dos Santos. Il y a un an, très âgé et malade, l'ex-président, 73 ans à l'époque, avait décidé de ne pas solliciter un nouveau mandat de chef de l'Etat après 37 ans passés aux affaires. Il avait donc laissé la place à son ex-ministre de la Défense, João Lourenço, un cacique du pouvoir qu'il pensait contrôler.
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