Mais, avant d'en arriver là, les parents ou les élèves auront essuyé des échecs lors de l'accomplissement des formalités par SMS ou via Internet. L'introduction des données n'est pas, du tout, une sinécure. Cela demande un travail fastidieux et une perte de temps précieux. Le site web est très souvent injoignable. Le message suivant apparaît, toujours : «Connexion non sécurisée. Les propriétaires de inscription.cnte.tn ont mal configuré leur site web. Pour éviter que vos données ne soient dérobées, Firefox ne s'est pas connecté à ce site web». Doit-on recourir aux «publinets» et ajouter d'autres sommes d'argent ?
A ces tracas, il faut ajouter les frais payés qui ne correspondent pas à ceux annoncés. Selon beaucoup de citoyens qui se sont adressés à la Poste pour la même inscription (achat d'une «digicard» et versement des frais pour une seule personne) on est obligé de payer entre 9 et 10,400 dinars. C'est à n'y rien comprendre. Pourtant, chacun sait que la carte en question coûte 400 millimes et les frais d'inscription pour un seul élève sont de l'ordre de 8.600 millimes. D'ailleurs la «digicard» n'a pas une validité exceptionnelle de 3 ans comme on l'a laissé croire. Elle n'a cours que jusqu'au mois d'avril prochain (soit environ 7 mois). Donc il faudra la renouveler pour la rentrée prochaine et payer plus cher que les 400 millimes exceptionnels accordés actuellement.
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