L'ONG considère l'avertissement du pays comme une action contraire à ses engagements dans le cadre du statut de Rome et une volonté de consacrer l'impunité de certains citoyens.
Dans un communiqué du 17 septembre, l'Association africaine de défense des droits de l'homme (Asadho) se dit surprise par la menace des autorités politiques nationales de retirer le pays de la Cour pénale internationale (CPI), « alors que certaines d'entre elles ainsi que plusieurs autorités militaires et de la police seraient impliquées dans les crimes et massacres perpétrés dans la région du Kasai, et pour lesquels elles pourraient être poursuivies devant cette Cour ». Pour l'Asadho, la menace des autorités de la RDC de se retirer de la CPI à l'issue de leur mandat constitutionnel est de nature à consacrer l'impunité de certains Congolais.
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