Les leaders présents en terre sud-africaine ont fait, le 18 septembre, un plaidoyer pour des élections libres, démocratiques et inclusives en République démocratique du Congo (RDC), à l'intention des membres du directoire du Congrès national africain (ANC) avec lesquels ils ont conféré.
L'échéance du 23 décembre approche à grand pas. Au niveau de l'opposition, l'heure est aux dernières consultations pour s'accorder sur un programme commun de gouvernance que pourra piloter un candidat consensuel. Les grandes manœuvres ont commencé et, visiblement, le bout du tunnel est encore loin, à moins de quatre mois de la tenue des scrutins. Cela dérange. C'est ainsi qu'après Bruxelles où ils se sont rencontrés pour poser les prémices de ce qui constitue, pour eux, une préoccupation majeure, à savoir l'unité de l'opposition face à l'enjeu présidentiel qui se dessine, cette fois-ci, les opposants ont mis le cap sur Johannesburg, en Afrique du Sud. Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Martin Fayulu et Adolphe Muzito auraient constitué l'ossature de la délégation qui s'est rendue en Afrique du Sud, à l'invitation du bureau de l'ANC, le parti au pouvoir.
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