Il va sans dire que cette hétérogénéité des pédagogues dans les différentes institutions éducatives dédiées à la petite enfance se traduira, par la suite, par une fracture entre les élèves qui ont un bon niveau scolaire et ceux qui ne sont pas suffisamment outillés pour réussir un bon cursus scolaire dès la première année primaire.
Salem Rebhi, instituteur depuis 12 ans, nous le confirme : «Les inégalités dans l'enseignement préscolaire et une infrastructure de base défaillante, surtout en milieu rural, engendrent beaucoup d'échec et d'abandon scolaire. D'où l'intérêt de donner plus d'importance à la création de jardins d'enfants modernes et bien équipés qui sont le lieu d'une première expérience sociale hors de la bulle familiale et qui permettent la découverte de l'autre et aident à développer les facultés de création et d'apprentissage».
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