L'armée congolaise est accusée d'être responsable du massacre de plus de 260 personnes dans la commune de Nganza, dans la ville de Kananga, au Kasaï central, lors de la répression de la milice Kamuena Nsapu en mars 2017. C'est ce qui ressort d'un rapport du Conseil régional des ONG du Grand Kasaï, CR-ONG, rendu public samedi 15 septembre 2018.
Joint par RFI, Albert Kyungu, secrétaire général de CR-ONG, appelle à ce que justice soit rendue après la publication de ce rapport : « Même les paysans et les villageois avec lesquels nous avons enquêté disent que parmi les gens qui avaient conduit à cette tuerie à Nganza, il y avait effectivement des personnes en uniforme, et nous avons vu des gens surgir de certains coins de cette commune, du côté du cimetière notamment. »
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