A l'audience du procès du putsch manqué, ce mercredi 19 septembre 2018 à Ouagadougou, le capitaine Abdoulaye Dao était à la barre. Il est poursuivi pour des faits de complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat, de meurtres, de coups et blessures volontaires et d'incitation de soldats à l'indiscipline.
Les audiences du procès du putsch, entamées depuis le 27 février dernier, se succèdent et se ressemblent avec le même refrain de plaidoirie : non coupable. Ce mercredi 19 septembre 2018, c'était au tour du capitaine Abdoulaye Dao, alors commandant du Groupement des unités spéciales, chef de sécurité rapproché du président du Faso, de réfuter les chefs d'accusation à lui reprochés. Il s'agit des faits de complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat, de meurtres de 13 personnes, de coups et blessures volontaires sur 42 personnes et d'incitation de soldats à l'indiscipline. Selon lui, au moment des faits, il était en mission à Banfora, du 13 au 16 septembre 2015, pour une audience militaire délocalisée. C'est à son retour, le 16 septembre, en cours de route qu'il a reçu des appels de part et d'autre de ses collègues, l'informant qu'il y aurait une crise à la Présidence.
...