Le départ annoncé de Joseph Kabila du pouvoir n'a pas réduit le volume des violations des droits humains commises en RDC. C'est en tout cas ce que dit le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme. Il a dévoilé ce mercredi son rapport et ses statistiques pour le mois d'août. A moins de cent jours des élections, la Mission de l'ONU en RDC, la Monusco, se dit très inquiète.
Intimidations, arrestations arbitraires, meurtres : 66% de toutes les violations de droits de l'homme commises dans le pays au moins d'août sont attribués aux forces de l'ordre. C'est deux fois plus qu'en juillet. Notamment à cause d'une hausse des violations à caractère politique que ce soit des menaces, des interpellations, ou la répression de manifestation par exemple. C'est la police qui est pointée du doigt et ce sont les membres des partis politiques qui en sont les plus victimes.
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