Je prendrai l'exemple de la génération des internationaux qui ont remporté la CAN 2004. Karim Hagui, Khaled Badra, Radhi Jaïdi, Zied Jaziri, Kais Ghodhbane et Jawhar Mnari, pour ne citer qu'eux, ont été formés en Tunisie. Après le tournoi continental, certains joueurs ont décroché des contrats à l'étranger.
En s'expatriant, ils ont fait bénéficier financièrement leurs clubs formateurs. Par la suite, il y a eu la génération des Majdi Traoui, Khaled Korbi, Youssef Msakni et Oussama Darragi. A l'Etoile, on trouve actuellement Mohamed Amine Ben Amor, Hamza Lahmar et Hamdi Nagguez. Tout cela pour dire que depuis les années 2000, et c'est un exemple d'une génération de joueurs que j'ai pris, nos clubs n'ont pas cessé d'enfanter des footballeurs qui ont joué le haut niveau. Un footballeur qui joue le haut niveau rapporte sans doute beaucoup à son club formateur. Par ailleurs, je suis persuadé que plus que jamais en ces temps de crise et où nos clubs n'ont pas de ressources financières fixes, investir dans la formation des jeunes footballeurs est un créneau porteur.
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