« Distribution au dernier kilomètre et les défis économiques ». C’est le thème autour duquel la réflexion a été convoquée, le vendredi 28 septembre dernier à l’Institut Africain de Management (Iam) de Dakar. C’était dans le cadre de la 7ème conférence des séries de séminaires du projet de l’ARC (Africa Resource Center).
La Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) est appelée à diversifier ses partenariats dans le domaine du transport pour assurer une bonne distribution des médicaments dans les coins les plus reculés du pays.
L’invite a été faite par M. Minwel Ben Jebria, responsable à l’ARC (une ONG basée à Dakar) et à MSD – MERCK (fabricant et distributeur de médicaments basé en Suisse).
C’était lors de la 7ème conférence des séries de séminaires du projet ARC qui s’est tenue le vendredi 28 septembre dans les locaux de l’Institut Africain de Management (Iam) àDakar.
De l’avis de M. Ben Jebria, le transport est un élément essentiel pour l’optimisation d’une chaine de distribution des médicaments. Pour l’optimisation de la distribution des médicaments, fait-il noter, le transport qui coute énormément enchérit les coups d’exploitation.
Une situation qu’il explique par le manque de matériel roulant suffisant, notamment des camions pour le transport au niveau de la PNA.
Selon ce responsable de la chaîne d’approvisionnement de Msd Luzerne en Suisse, la PNA devrait diversifier ses partenariats dans le cadre du transport des médicaments pour faire parvenir les médicaments dans tous les coins du pays et réduire les risques de pertes.
Une tâche qui s’avère être le cœur de métier du secteur privé spécialisé dans ce domaine où il a consacré beaucoup d’investissements. Cette requête est faite sur la base de la complexité d’un circuit de distribution des médicaments, souvent entaché de disfonctionnements.
La PNA a la lourde tâche d’assurer le transport des médicaments vers les 77 districts et 1 400 centres de santé que compte le Sénégal, sans compter les hôpitaux. Ce qui, selon M. Ben Jebria, engendre des coûts excessivement chers.
Comme début de solution, le Dr Lamtoro Seck de la PNA a brandi le système de distribution « Yeksina » qui bute sur la problématique d’un modèle de financement adéquat. Il faut rappeler que Yeksina est un système initié par les autorités sénégalaises pour faire parvenir les médicaments dans les coins les plus reculés du pays tout en réduisant les coûts mais aussi les risques de perte.
Selon Dr Seck, avec la mise en œuvre de ce système, les pertes de produits sont estimées à moins de 2% à la PNA. Ce qui répond aux normes internationales.
A son avis, la solution est de réduire au maximum le circuit de distribution pour atteindre le dernier kilomètre. Il s’est tout de même réjouit des performances réalisé par la PNA qui gère 968 produits durant toute l’année.
Dans cette quête effrénée de démarche rationnelle, M. Erick Van Asselt de MSD- MERCK appelle à assurer le monitoring des médicaments tout le long du circuit de distribution. Ce qui, à son avis, évite la détérioration des médicaments et le surcout.
Pour une gestion optimale de la distribution des médicaments, M. Van Asselt recommande à la PNA d’utiliser des systèmes d’information fiables sur toute la chaine.