Ce dimanche, plus de 6,5 millions d'électeurs camerounais sont appelés à élire leur nouveau président dans quelque 25 000 bureaux de vote. Un scrutin qui se tient dans un contexte sécuritaire tendu dans les deux régions anglophones ou des séparatistes armés réclament l'indépendance. Ils ont menacé la tenue du scrutin, alors que le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les deux régions anglophones représentent un inscrit sur sept.
Même si Elecam, l'organe chargé des élections, assure que tout est prêt pour ouvrir les 4 027 bureaux de vote annoncés dans les deux régions anglophones, le scrutin de dimanche a tout d'un casse-tête. Comment acheminer le matériel alors que les violences sont quotidiennes ? Par quel moyen assurer une élection quand les fonctionnaires quittent leurs postes en masse ?
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