Vingt-quatre heures après l'élection présidentielle, les 8 candidats et les 25 millions de Camerounais étaient toujours dans l'attente des résultats provisoires.
Enfin, pas tous, puisque dès hier Ouragan Cabral (Cabral Libii), le benjamin de la course, se convainquait que Paul Biya avait été balayé. Pour lui, « une page est tournée et une autre ouverte ». Maurice Kamto, le principal challenger du président sortant, lui, ne s'est pas gêné pour revendiquer carrément la victoire en faisant dans la métaphore footballistique du « penalty historique » qu'il a tiré et marqué. Et d'inviter son adversaire désormais vaincu à « organiser une passation pacifique du pouvoir afin de mettre le Cameroun à l'abri d'une crise postélectorale dont notre pays n'a nullement besoin ».
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