Quoi qu'il en soit, il serait malvenu et antidémocratique de recourir à l'interdiction de ces migrations d'un parti à l'autre et d'un groupe parlementaire à l'autre, tout simplement parce que les élus des différents partis représentés au parlement sont, en fait, les élus du peuple, qu'ils représentent individuellement sans la moindre contrainte de la part de la formation politique sous les couleurs de laquelle ils se sont présentés. Laquelle est libre de les exclure de ses rangs, pas du parlement.
Ceux qui ont fait campagne contre ces changements d'orientation politique ou d'étiquette, y ont recouru par nécessité, de peur de voir leur parti se vider. Le fait de voir l'ancien ministre Néji Jalloul se joindre à cette cabale étonne et interpelle, lui qui est en charge des études stratégiques !
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